Osez pour booster votre confiance en vous

Se donnez-vous la permission d’oser et cultivez votre confiance en vous

Osez pour booster votre confiance en vous
Osez pour booster votre confiance en vous

Comment Procéder ?

Comment mettre en place un mouvement de balancier constructif entre envies et réalité ? Si cette question mérite de nombreux écrits tant elle est vaste, ce nouvel article vous propose une réflexion autour d’un levier peu commun mais fort utile : la permission.

La permission, antidote aux interdictions et obligations superflues

La permission est l’autorisation qui donne le pouvoir et la liberté de faire ou de dire. Elle s’oppose à l’interdiction, et à l’obligation aussi. Bâtir un projet, quel qu’il soit, nécessite de le concevoir et d’agir. Et quand on est “permis”, on est débarrassé des chaînes qui empêchent d’agir. Contrairement à une croyance fort répandue, c’est l’action qui nourrit la confiance en soi, et non l’inverse. Plus vous agirez via des mesures concrètes, plus votre projet prendra sa juste forme, plus vous serez fier(ère) de votre avancement, et plus vous gagnerez en énergie pour décupler vos efforts et avancer encore plus, pas à pas vers votre projet.

“C’est l’action qui nourrit la confiance en soi, et non l’inverse”

Cet article est un extrait revisité de notre méthode autour de l’écoute de soi, condition préalable pour vivre une vie qui a du sens pour soi. Plus qu’une lecture, il s’agit d’un questionnement qui vous est proposé pour vous faire avancer activement et concrètement.

Vous pouvez accompagner cette lecture d’un papier et d’un stylo pour répondre par écrit aux questions posées et ainsi amorcer votre réflexion.

Quelles interdictions et obligations avez-vous eues dans l’enfance ?

Dès notre plus jeune âge, nous avons intégré des interdictions et des obligations.

Exemples d’interdictions et obligations intégrées depuis l’enfance :

  • Interdiction de traverser la rue sans donner la main, de couper la parole à un adulte, de jouer avec les bibelots de mamie, de se lever en classe, de dire des gros mots, de voler le jouet du copain, de manger avec les mains, etc.
  • Obligation de retirer ses chaussures en rentrant à la maison, de ranger sa chambre, d’écrire les titres de cours d’histoire en rouge et les sous-titres en vert (avouez, vous aussi vous l’avez eu(e) ce(tte) professeur(e) tatillon(ne)), de faire de “beaux dessins” pour maman, de mettre le couvert, etc.

Faites le point sur vos interdictions et obligations d’enfance

  • Et vous, quelles ont été vos principales interdictions dans votre enfance ?
  • Et vos principales obligations ?

Quelles sont vos nouvelles interdictions et obligations d’adulte ?

Si certaines de ces interdictions et obligations ne sont plus d’actualité aujourd’hui (bien que vous écriviez peut-être toujours vos titres en rouge), vous en avez sans doute intégré de nouvelles dans votre vie d’adulte.

Exemples d’interdictions et obligations intégrées à l’âge adulte :

  • Interdiction de partir du travail avant son(sa) chef(fe), interdiction de parler de sexe avec ses parents, interdiction de manger de la viande / du non bio ou local / du nutella / des sucreries / etc., interdiction de montrer ses inquiétudes à ses enfants, interdiction de poser un jour de congé juste comme ça pour le plaisir de rester au lit toute la journée, interdiction de se montrer vulnérable auprès de ses collègues, etc.
  • Obligation d’être toujours à l’heure à ses rendez-vous, obligation de se maquiller/se raser tous les matins, obligation de faire du sport au moins une heure par semaine, obligation de gagner au moins X euros par mois, obligation de passer une semaines de vacances chez ses parents l’été, obligation d’avoir un moment de qualité par jour avec ses enfants, obligation de faire du pain et du yoga durant le confinement, etc.

Faites le point sur vos interdictions et obligations d’adulte

  • Et vous, quelles sont vos principales interdictions actuelles ?
  • Et vos principales obligations actuelles ?

Quelles interdictions et obligations imposez-vous à votre vie professionnelle ?

  • Qu’est-ce que vous vous interdisez de penser, de dire ou de faire concernant votre futur professionnel ?
  • Qu’est-ce que vous vous obligez de penser, de dire ou de faire concernant votre futur professionnel ?
  • Parmi ces interdictions et ces obligations, lesquelles sont des choix conscients et assumés ?
  • Lesquelles vous pèsent ou sont superflues ?
  • Que pourriez-vous vous donner comme permission(s) et autorisation(s) pour vous sentir plus en accord avec vous-même ?

La permission ou l’audace d’être soi-même

L’enfance puis l’adolescence sont des périodes de rêveries et d’imagination. À cette période, chacun(e) est rempli(e) de désirs et d’envies. Au gré de phrases, réactions et injonctions prononcées par les parents, les médias, les amis, les premiers employeurs, ces désirs vont peu à peu s’atténuer ou disparaître au profit d’un projet professionnel qui réponde aux exigences de son entourage, de projections sur “ce qui est bien”, “ce qu’il faut faire”.

Quelles permissions vous donnez-vous ? (1/2)

  • Quels sont les désirs que vous n’avez pas exprimés jusqu’à présent dans votre vie (professionnelle et pas que) ?
  • Au fond de vous-même, à quels désirs aimeriez-vous donner plus de place aujourd’hui ?
  • Qu’aimeriez-vous oser faire ou décider ?

Certains conditionnements sont nés dans le passé, à l’enfance ou à l’adolescence. Ils peuvent vous gêner, vous empêcher d’agir ou vous obliger à faire des choses qui ne vous conviennent plus. Il est possible d’y remédier. Et pour cela, vous pouvez commencer par vous donner la permission de.

Quelques permissions utiles à se donner dans un questionnement de vie

1. Permission de grandir : De changer, de devenir un adulte, d’avoir des projets, d’être responsable, de se projeter dans le futur, d’avoir de l’ambition.

2. Permission de savoir : D’apprendre des choses, de chercher des réponses, de ne pas être dans l’incertitude.

3. Permission de penser : D’avoir une opinion, de dire tout haut ce que vous pensez, d’avoir un avis différent des autres.

4. Permission de réussir : D’atteindre vos objectifs, d’être fier/fière de vous, de vous donner les moyens d’obtenir ce que vous désirez vraiment.

5. Permission de ressentir des émotions : D’avoir peur, de se sentir triste, d’être en colère et de l’exprimer, d’aller bien, d’être joyeux.

6. Permission de prendre du plaisir : De faire ce que vous aimez, d’apprécier des activités, d’avoir vos propres goûts, des centres d’intérêts et des loisirs (pour contrer le “on n’est pas là pour s’amuser”).

7. Permission de faire confiance : De demander de l’aide, de compter sur les autres, de partager ses peurs, doutes, secrets, d’avoir confiance en soi et en ses capacités.

8. Permission d’être proche des gens : De nouer des liens, d’être entouré(e), de ne pas être seul(e), de représenter un intérêt aux yeux des autres, d’avoir sa place dans la société.

9. Permission de garder une part d’enfance : D’avoir des rêves, des envies, d’être spontané(e), irréfléchi(e), créatif(ive), de rêver une vie meilleure, de vouloir changer le monde.

Quelles permissions vous donnez-vous ? (2/2)

  • Quelle(s) permission(s) pourriez-vous vous donner pour vous réaliser davantage dans votre vie professionnelle ?
  • Quelle permission est-il urgent de vous donner pour oser enclencher un changement positif dans votre vie professionnelle ?
  • Concrètement, par quelle toute petite première action pourriez-vous acter cette permission, et donc oser ?

Pour ne retenir qu’une seule idée de cet article, donnez-vous la plus belle des permissions : celle de ne pas être parfait(e) !

L’objectif visé c’est revisiter vos désirs et vos besoins, identifier les points de blocage pour les transformer et ainsi avancer dans la construction de leur projet.

L’outplacement, c’est quoi ?

Outplacement de quoi parle t-on ?
Pourquoi , pour Qui, Comment, l’Outplacement ?

L’outplacement, c’est quoi ?

L’outplacement c’est un accompagnement au reclassement professionnel proposé par l’entreprise à son ( sa) salarié (e) qu’elle licencie.

Il s’agit donc d’une façon de sortir de son entreprise en étant accompagné(e), une voie souvent moins anxiogène, surtout si l’on y est depuis de nombreuses années et/ou que l’on “subit” un départ non souhaité.

Le sentiment de solitude (et d’inquiétude) est forcément omniprésent.

Accompagnement en Outplacement? Par qui ?

Être accompagné(e) par un(e) professionnel(le) du marché de l’emploi et de la transition professionnelle peut s’avérer être une béquille efficace afin de rompre l’isolement lié à une rupture conventionnelle ou à un licenciement.

Au-delà de cette dimension quasi psychologique (mais non moins fondamentale), l’outplacement a pour objectif d’armer l’individu sortant pour se (re)positionner durablement sur le marché du travail.

Les avantages de l’outplacement

Son premier avantage est donc d’être pris en charge par votre employeur et non par vous-même.

Dans la mesure où il s’agit d’un accompagnement long, se faisant sur plusieurs séances de coaching,

Cette prise en charge vous évitant l’auto-financement constitue un avantage non négligeable.

Outre cet avantage financier, l’outplacement vous permet surtout de bénéficier d’un accompagnement assez-complet afin de réfléchir à votre carrière, d’en faire un bilan en profondeur et de potentiellement vous reconvertir à son issu (la reconversion, comme pour le bilan de compétences ou le bilan de carrière, n’étant évidemment pas l’unique issue d’un tel cheminement).

Si vous sentez que votre petite voie intérieure vous souffle depuis quelques temps d’appuyer sur pause et de prendre le temps d’enfin réfléchir à la suite de votre carrière, et plus largement de votre vie, l’outplacement sera idéal pour vous.

Comment ça marche ?

L’ outplacement implique une démarche globale nécessitant de faire le point sur les souhaits du salarié.

Où en est-il ? Que souhaite-t-il ? Parvient-il à se projeter et à concevoir la suite de son chemin professionnel ? Si non, comment l’y aider ?

Si oui, comment optimiser ses chances de retrouver un autre poste ou une autre voie ? Comment l’aider lorsqu’il a été en situation de souffrance en travail ? 

Autant de questions fondamentales avant de s’adonner à la recherche concrète du “nouveau job”.

Démêler les choses, prendre le temps de lire entre les lignes, reconnaître un questionnement profond, une envie de changement, un besoin pressant de se positionner rapidement pour ne pas perdre confiance en soi et en ses capacités…

Ces questions méritent toutes d’être soulevées afin de répondre aux attentes et aux besoins du salarié sortant.

L’outplacement recouvre donc potentiellement plusieurs aspects : un bilan de carrière afin de (re)trouver sa voie, de décortiquer son environnement de travail idéal, son cœur de métier idoine, etc.

Il s’agit alors de confirmer, ou d’infirmer, la voie professionnelle sur laquelle se trouve (à date) le salarié en départ. 

Se sent-il aligné ? Est-il à sa juste place ? Le bilan de carrière ainsi mené peut conduire à différents scénarios :

la confirmation de la voie jusque là empruntée

Il est alors indispensable d’accompagner le salarié sortant à se repositionner sur le marché du travail en le dotant des outils nécessaires, des techniques de recherche d’emploi pertinentes dans le secteur envisagé, lui faire bénéficier d’un réseau de professionnels du développement de carrière (coachs, recruteurs, chasseurs, etc). Objectif ? Décrocher le poste convoité ;

l’infirmation de la voie empruntée

Il est essentiel, en pareille hypothèse, de comprendre ce qui ne colle plus.

  • S’agit-il d’un ras-le-bol passager lié aux conditions de travail ou d’une remise en question plus profonde ?
  • Est-ce le cœur de métier qui est remis en question et/ou l ‘environnement de travail ? Où se situe l’envie de changement ?
  • Une simple bifurcation pourrait-elle apporter satisfaction ?
  • Une reconversion mérite-t-elle d’être envisagée ?
  • Comment répondre à des aspirations telles que l’envie de (re)donner plus de sens à sa carrière, l’envie d’obtenir plus d’autonomie, l’envie d’exprimer sa créativité, l’envie d’organiser son emploi du temps plus librement ?
  • Comment accompagner au mieux un salarié ayant en tête un projet entrepreneurial ?

L’outplacement c’est, en ce qu’il revêt l’aspect bilan de carrière et passage à l’action, permet de procéder par étape en répondant à l’ensemble de ces questions aussi bien sur le plan théorique que pratique : faire le point sur sa voie, puis décrocher le poste ciblé ou lancer son activité.

Outplacement, Congé de reclassement, CSP, PSE ; liens et différences

Plan de sauvegarde de l’emploi, PSE

Le PSE intègre un plan de reclassement visant à faciliter le reclassement des salariés dont le licenciement est inévitable.

A savoir que, la procédure de suivi de la mise en œuvre du plan de reclassement est précisée dans le PSE.

Le PSE prévoit les éléments suivants :

Le reclassement interne en France des salariés, sur des emplois relevant de la même catégorie d’emplois ou équivalents à ceux qu’ils occupent (ou, sous réserve de l’accord exprès des salariés concernés, sur des emplois de catégorie inférieure).

La reprise de tout ou partie des activités en vue d’éviter la fermeture d’un ou de plusieurs établissements.

Créations d’activités nouvelles par l’entreprise pour :

  • Favoriser le reclassement externe à l’entreprise (notamment par le soutien à la réactivation du bassin d’emploi).
  • Pour soutenir à la création d’activités nouvelles ou à la reprise d’activités existantes par les salariés.
  • Vers une formation, soit de validation des acquis de l’expérience (VAE) ou de reconversion de nature à faciliter le reclassement interne ou externe des salariés sur des emplois équivalents.
Conditions de mise en œuvre du congé de reclassement ou du contrat de sécurisation professionnelle (CSP).

Plan de reclassement visant notamment les salariés âgés ou les salariés présentant des caractéristiques sociales ou de qualification rendant leur réinsertion professionnelle particulièrement difficile.

Le salarié qui bénéficie d’un congé de reclassement professionnel reste sous contrat de travail avec l’entreprise pendant la durée du congé.

Aussi, le congé de reclassement n’est pas assuré par Pôle emploi mais pris en charge financièrement et mis en œuvre par l’entreprise qui envisage de licencier.

En somme, le CSP est un dispositif d’accompagnement renforcé, sous forme de suivi individualisé, en cas de licenciement pour motif économique du salarié qui l’accepte.

Ainsi, il prévoit l’organisation et le déroulement d’un parcours de retour à l’emploi par pôle emploi ou un cabinet externe, au choix de l’employeur.

Aussi, les mesures d’accompagnement peuvent notamment comprendre des périodes de formation et de travail en entreprise.

L’outplacement c’est quoi ? J’espère que vous y voyez plus claire maintenant !