Comprendre « Le triangle Dramatique »

Vous avez surement vécu cette sensation de malaise quasi systématique avec certaines personnes.

Des personnes avec qui, ça part toujours en « live ». Vous ne savez pas d’où cela peut venir et surtout comment gérer cette relation.

Ne cherchez plus vous êtes sur le point de le découvrir ! Comprendre le triangle dramatique et ses mécanismes va vous ouvrir de nouvelles perspectives.

« Oui, Mais » ; film français écrit et réalisé par Yves Lavandier, sorti en 2001

Quésako, le Triangle dramatique ?

« Le triangle dramatique », est appelé aussi « triangle de Karpman », Karpman, du nom de son, créateur? découvreur ? bref 🙂 celui qui a modélisé ce mécanisme psychologique, depuis les travaux d’Eric Berne (Analyse Transactionnelle)].

Ce triangle, est un jeu psychologique, c’est-à-dire un scénario pratiqué inconsciemment.

Le jeu psychologique est un système de comportements si codifiés et habituels qu’ils en paraissent naturels.

Aussi, pas la peine de se flageller, nos parents, notre entourage, nous ont appris à communiquer de cette façon. Et, il est fort probable que nous l’apprenions à nos enfants en retour.

Communiquer s’apprend, comme, on apprend à parler, on apprend un accent, le vocabulaire, etc.

Dans un échange ; une relation, si un des protagonistes opte pour un des rôles du triangle dramatique, les réactions se déclenchent automatiquement. Les partenaires se manipulent eux-mêmes et l’un l’autre.

Seul moyen d’arrêter ça, et la première étape, est de comprendre ce qu’est le triangle dramatique.

Ah non, moi ? je ne suis pas concernée !

Vous croyez ! ?

Désolée, mais de façon certaine vous y jouez ou y avez joué.

Et, vous y jouerez très probablement encore si vous ne prenez pas connaissance des mécanismes.

D’abord comprendre ce qu’est le triangle dramatique

Autant vous dire que ce jeu psychologique est toxique pour vous et les autres, quelque soit celui qui l’initie. Il vous fait souffrir autant qu’il fait souffrir vos interlocuteurs.

La bonne nouvelle qu’il est tout à fait possible de refuser de « jouer.

Pour cela il faut déjà en comprendre les mécanismes.

Comment ça fonctionne ?

Ce jeu psychologique nous offre le choix entre trois positions : inconfortables, limitantes et douloureuses, que nous pouvons endosser à tour de rôle.

Généralement, nous avons un rôle de prédisposition. Un rôle que nous avons été invité à prendre, en fonction des rôles déjà occupés dans notre famille. Ainsi s’il y a un parent prédisposé à jouer le Persécuteur et l’autre la Victime, l’enfant aura plutôt tendance à incarner celui qui reste : le Sauveur

Comprendre chacun des rôles

être une victime

La victime se sent impuissante, sans ressource, réfute sa responsabilité dans la situation qu’elle critique. Elle sollicite alors d’être sauvée pour soulager son malaise interne.

  • Finalement, elle rejettera les solutions du « sauveur », car, elle ne peut abandonner son rôle de victime, en dehors de laquelle elle perdrait ses repères.
  • Face à un persécuteur, bingo ! tu vois que je suis bien une victime !
  • Elle pourra passer sur un mode persécuteur si le sauveur ou le persécuteur insiste.
être un persécuteur (une persécutrice)

Soit, le persécuteur actionne, les reproches, la culpabilité de son interlocuteur, soit, adopte un comportement de mépris.

  • Il fait souffrir autrui pour canaliser ses propres peurs et douleurs ; agit dans son propre intérêt et néglige les sentiments des autres.
  • tente alors, de s’imposer ouvertement pour garder le contrôle, dans un rôle de redresseur de torts, de justicier, de donneur de leçons.
  • refuse la liberté de penser et d’agir de l’autre, « c’est moi qui ai raison, je dois garder le contrôle (à n’importe quel prix) ».
  • sollicite un comportement de victime chez son interlocuteur.

Aussi, si ça va trop loin, il aura plutôt tendance à passer sur le mode sauveur.

Ainsi, il rattrape le coup tout en gardant le « beau rôle », il conserve un avantage pour retourner sur le mode persécuteur à la moindre occasion !

être un sauveur (une sauveuse)

Le sauveur vole au secours d’autrui, même quand autrui n’a rien demandé, pour répondre à son besoin d’exister. Il se rend indispensable, il en fait trop : « L’autre n’est pas capable ; il/elle ne s’en sortira jamais sans moi »

Ce qui l’amène, indifféremment, au rôle de

  • persécuteur : « tu vois tu n’es jamais content » ; « avec tout ce que je fais pour toi ! »
  • Ou, de victime : « je voulais t’aider, je suis désolée,…pff, je ne suis pas reconnue pour mes efforts »

Certaines personnes ont une réelle capacité à passer d’un rôle à l’autre de façon déconcertante ! Des pro du triangle dramatique quoi !

Dans une même conversation une personne peut tout à fait adopter les trois positions, ce serait une des caractéristiques des manipulateurs (trices) pervers (ses).

Triangle de Karpman ou Triangle Dramatique. Illustration des trois rôles, Victime, Persécuteur, Sauveur

Un exemple type

Une victime invite le sauveur

A la demande d’un collègue de réaliser une tâche, la personne qui reçoit la demande, va se plaindre, geindre, de la quantité de travail qu’elle a accumulé et qui s’allonge.

Son collègue va rechercher des solutions : « pourquoi tu ne donnes pas les tâches secondaires à l’assistante, ….? » Ce que va rejeter la personne en bloc indiquant par exemple que ce n’est pas bien fait si c’est pas lui, etc.

La victime passe persécuteur

Si ce collègue insiste pour trouver des solutions, toujours en position de sauveur, alors la personne se fâche et passe du mode victime à celui de persécuteur :

  • « Tu ne comprends pas que je suis entourée par des mauvais et dois tout faire par moi même !
  • « Evidemment toi tu n’as pas ce problème dans ton équipe »
  • « Tu ne m’aides pas vraiment là et je vois bien que ça t’est complètement égal« .
Le Sauveur doit choisir une des trois positions du triangle dramatique

En position de Sauveur il prendra finalement la charge de travail à son compte. Ce qui peut l’amener ensuite à adopter la posture de victime. « j’ai dû prendre cette charge alors que c’était pas prévu »

En position de victime il voudra se justifier : lui aussi à une grande charge de travail. Et, finalement, c’est lui qui s’en prend plein la tête alors qu’il n’est pas responsable ; ce n’est pas juste de s’en prendre à lui.

Ou, se fâcher en retour et dire des choses désagréables qui pourront lui être reprochées par la suite.

A ce stade, le collègue est déjà dans un état émotionnel particulièrement inconfortable et de stress.

La première personne reviendra alors en mode victime. « Tu vois comme tu es agressif avec moi, je n’ai vraiment pas besoin de ça, je ne mérite pas ça, …… ça te fait plaisir sans doute de m’enfoncer »

Revirement

Dans les trois cas, la personne va probablement retourner la situation en Sauveur : « bon, pff, allez, donne, je vais m’en occuper, je ne vais pas te laisser avec ça sur les bras, j’ai l’habitude maintenant, tu va avoir du mal à bien le faire, faudra que je le refasse de toute façon sinon, bla bla, bla bla.

Il donnera finalement l’impression à l’autre qu’il lui fait un faveur. Le collègue repartira avec un sentiment de colère, de culpabilité et/ou d’être redevable.

Qu’en pensez vous ? Cela vous rappelle quelque chose ? Une situation, une personne en particulier ? Avez vous compris les mécanismes du Triangle Dramatique ?

Est-ce que déjà vous voyez se dessiner quelque personnes autour de vous ?

Moi, j’avais une prépondérance au rôle de sauveur (place naturelle dans mon environnement familial) et parfois victime, rarement persécuteur (lié à des situations de stress intenses) . Ca a été une véritable révélation lorsque j’ai pris conscience des schémas appris dans l’enfance.

Libre et surtout consciente à présent de ces mécanismes je suis tellement plus heureuse dans mes relations et avec moi-même !

Je vous laisse bien appréhender cette partie « comprendre le Triangle dramatique ».

Je reviens bientôt pour une deuxième partie consacrée aux façons de ne plus initier ou rentrer dans le jeu.

Exercices :

  1. Repérer dans votre quotidien, chez l’autre (plus facile) et chez vous (si possible) ce type de comportement. En observateur seulement.
  2. Aller voir le film « Oui, mais » avec Gérard Jugnot. Excellent film pour repérer ce qu’est le triangle dramatique.

Comprendre le triangle dramatique

Syndrome de l’imposteur

POURQUOI LES FEMMES ONT DU MAL À SE VENDRE, ET COMMENT S’Y PRENDRE ?

Syndrome de l’imposteur et perfectionnisme

Les femmes, avec cette tendance perfectionniste par nature, regardent d’avantage leurs faiblesses, TOUT CE QU’ELLES NE SAVENT PAS ou anticipent ce qu’il pourrait leur manquer. 

Du coup elles ne se sentent pas tout à fait légitimes à se positionner sur une évolution, à demander une augmentation, à décrocher le poste de leur rêve, car c’est trop beau. 

Le syndrome de l’imposteur s’accroche à elles.

Et voilà ! du coup certaines se retrouvent avec un nouveau boss bien moins expert qu’elles, à qui elles vont faire le job sans en avoir le poste, le salaire et la reconnaissance. 

Bim ! c’est le début d’une frustration qui va aller s’agrandir de jour en jour…… Et oui , après tout pourquoi ne pas s’être positionnée alors ??? double punition car la culpabilité va s’inviter aussi, s’accroitre de jour en jour.

Puis, ce nouveau job, loupé ! Tout au long de l’entretien elles n’auront pensé qu’aux zones d’ombres du poste, ces missions dont elles n’ont pas encore acquis d’expérience. 

Exit (ou quasi) tout ce qu’elles ont déjà relevé comme défis et toutes les compétences, qualités, ressources dont elles disposent et qui en font des candidates idéales.

Quand à l’augmentation salariale, il faudrait pas gêner, « c’est pas mon truc de me vendre ». « Et puis il y a quand-même des choses qui vont pas, ….je suis tellement bien dans mon poste, …. « 

C’est comme ça que je n’ai pas été augmenté pendant 6 ans dans un précédent job. Alors que mes confrères hommes, eux, qui allaient boire des bières avec le N+1 le soir, l’ont été chaque année ! 

Pour dire, mes résultats ont été meilleurs pourtant au moins 4 années…. mais il faut demander, argumenter, ce que je n’ai pas fait. Mon syndrome de l’imposteur m’a empêché de m’affirmer et d’obtenir ce que je méritais finalement.

Le syndrome de l’imposteur est rentré dans notre ADN, mais n’est pas une fatalité, il est possible de corriger le tir.

Passez au niveau supérieur !

Croyez-moi, personne ne sait tout, personne ne maîtrise tout et beaucoup de choses s’apprennent très bien et très vite. 

De plus s’il est question de management, savoir motiver, faire faire est le plus important, c’est même plus efficace de pas savoir le faire parfois…, mais ça, c’est un autre sujet !

Nous les femmes, nous traînons ce complexe d’infériorité et croyons devoir atteindre cette perfection. 

Regardez autour de vous, le nombre de managers, collègues pas très compétents qui ont pourtant évolués ou que vous avez dû subir ! vous pensez que vous allez faire pire ??? Vraiment ???

LES 7 FAÇONS DE DÉPASSER MON SYNDROME DE L’IMPOSTEUR

Décider

La première chose est de décider ; décider de changer de perception, décider de prendre sa place.

Si vous commencez par vous dire « oui, mais », c’est mort ! Vous allez vous trouver toutes les excuses du monde et ne pas changer. 

Le « oui, mais », c’est votre prison et aussi un jeux psychologique que l’on peut parfaitement s’infliger à soit même. Allez voir de ce coté pour ne plus y jouer « le triangle dramatique »

Dites-vous : « Ok, c’est décidé je quitte le mode « soumise/victime », je m’affirme chaque jour d’avantage et incarne la femme que je veux être à présent ».

Un pas après l’autre, petit à petit, prendre ses marques, expérimenter, ajuster, se planter, recommencer, réussir,….etc.

La vie n’est que théâtre, chacun doit choisir son rôle et le prendre ! Le vouloir et l’incarner suffisamment pour convaincre que c’est bien le nôtre. Enfilez donc le costume que vous avez choisi.

Se revaloriser

Demandez-vous si vous étiez votre meilleure amie, ce que vous vous diriez. De vos compétences, vos qualités, vos potentiels, vos talents ? faites-le vraiment !! parlez-vous à vous-même dans ce rôle et/ou écrivez le, sans aucun filtre. 

C’est parfois un peu dure au début mais amusez-vous en le faisant, relâchez la pression de devoir tout de suite réussir !

Et même, demandez ensuite à votre meilleure amie pour de vrai, ça donnera d’autres indications sans aucuns doutes.

Listez tout ce que vous faites bien, par exemple : 

  •        planifier/ organiser les vacances, 
  •        monter une étagère, 
  •        faire un compte rendu synthétique, 
  •       gérer le planning de 150 personnes, 
  •        créer des supports, 
  •        faire du lien, 
  •        conduire une réunion efficace, 
  •        trouver des solutions dans tel situation….etc. 

Il y a des choses dont vous devez vous sentir hyper fière ! alors détaillez-les au maximum.

Qu’est-ce que tout ça dit de vous, de vos compétences, qualités, potentiels ? 

Choisissez un cahier pour tout lister. Gardez le chez vous et remplissez le, le soir et les week-end.

Être Focus sur l’important

Souvent, comme nous sommes très adaptables, serviables, multitâches, les personnes nous sollicites où nous allons directement proposer notre aide dès que quelqu’un à besoin. 

C’est louable, et preuve d’un esprit coopératif, seulement, il arrive que ce soit dans un seul sens et que ses propres missions en pâtissent. 

Restez focus sur le fait que vous allez être évalué sur vos objectifs et pas sur ceux des autres. 

Du coup, soit vous bénéficiez d’un groupe très collaboratif et soutenant, alors tout va bien, soit, il va falloir vous recentrer davantage sur votre Job, donc apprendre à dire non, à donner des délais ou faire du troc (je t’aide si tu m’aides). 

Faire le tris dans ses missions, déléguer tout ce qui peut l’être vous permettra de vous concentrer sur le plus important, celui qui apporte des résultats, qui est le plus visible et le plus significatif pour l’entreprise. 

Bien que tout fasse partie de la chaine de qualité, vous avez une valeur ajoutée dans un domaine, ce qui fait la différence, et, tout vouloir faire vous écarte du plus important. 

Posez-vous la question : « est-ce que quelqu’un d’autre peut le faire ? » « est-ce que cela fait avancer mes objectifs? » Cela peut impliquer de former une personne, de devoir contrôler de temps en temps, mais si la mission n’est pas très impactante, complexe et ne fait pas appel à votre talent, faites tout pour que quelqu’un d’autre la fasse (même si c’est votre boss qui vous le demande, voyez si sa demande est légitime ou si quelqu’un d’autre peut le faire).

Gagnez ainsi en efficacité, énergie, crédibilité. Et avec de meilleurs résultats encore, vous serez reboostée, vous allez collecter également des arguments.

Posez les bases

Il ne suffit pas d’être la meilleure, de travailler comme une acharnée pour être reconnue. C’est la réalité vrai de vrai ! 

Notez que les meilleurs leaders ne sont pas ceux qui travaillent le plus. Savoir gérer son effort est la meilleure carte à jouer. Et, quand je parle de leaders, il ne s’agit pas forcément d’être manager d’une équipe. Vous êtes leaders en inspirant les autres, en forgeant leur respect et acquérant la légitimité et l’écoute de vos responsables et collègues.

Ensuite, c’est de votre responsabilité de montrer et démontrer vos atouts, de les communiquer régulièrement (à bon escient et non à tord et à travers, il ne faudrait pas devenir la stricte inverse non plus 🙂 )

Vendre c’est faire rêver.

Souvenez-vous du type qui n’arrêtait pas de rouler des mécaniques en disant qu’il était le meilleur, qu’il si, qu’il ça, faisait du relationnel toute la journée et n’avançait pas vraiment sur ses objectifs, vendait du vent à qui tendait l’oreille. Et bien c’est lui qui a eu la promotion…. alors que ses résultats, bof ! 

Etant très terre à terre et très très exigeante (et pas qu’avec soit même), le rêve n’est pas vraiment au rendez-vous avec vous, car vous donnez toujours les axes d’améliorations, les trucs à changer dans le service,.. etc. Le super boss va voir que des problèmes en vous offrant le poste, vous lui faites peur.

Donnez lui du rêve, de la simplicité, parlez-lui en mode positif.

Faites l’apologie de tout ce qui est formidable dans la boite ; sur le poste ; le service et parlez d’ambitions (pas de problèmes ou de restructuration). 

Prenez le temps (grâce à la délégation) de tisser des liens positifs avec vos collègues, ils ont une importance de taille.

Il sera toujours temps de faire les changements quand vous aurez les choses en mains, soit encore, de faire changer les choses en douceur, grâce au poids de vos résultats ajouté à votre popularité qui vous rendront alors plus crédible et audible.

Soignez votre image

C’est bien sûr adopter une communication positive, et en plus, l’apparence.

Qu’on le veuille ou non l’apparence est vecteur de crédibilité et pas seulement pour les autres, pour soi aussi. Faire un peu plus, un peu mieux ajoute à la confiance en soi.

Deux domaines; vestimentaire d’abord et posturale ensuite.

Quand on est bien habillé on se sent mieux, plus sûr de soi. Le même effet se produit lorsqu’on se tient bien droit, que nous avons une démarche assurée. Faites le test, c’est garantie !

Stop aux postures avachies devant l’ordi ou de traîner la patte jusqu’à la machine à café dorénavant !

Préparez l’argumentaire

Faire le point régulièrement sur les réussites, compétences et qualités que vous avez développé. Indiquez ensuite comment vous les avez mises en œuvre.

Là aussi, cela permet de reprendre confiance en soi et les jours « sans », ça rebooste de relire ces notes de temps en temps.

Distillées dans le temps auprès de votre boss, elles renforcent son image positive de vous. 

Informez le donc de vos réussites et fêtez-les par la même occasion, ça fait du bien et renforce encore la confiance en soi.

Mieux, lors de vos entretiens annuels ou pour candidater à un poste, vous avez la liste, les arguments que vous auriez perdu dans votre stress si vous ne l’aviez pas rempli au fur et à mesure.

Passez à l’action

Ne pas se dégonfler, passer à l’action !!

C’est aussi l’effet pervers du syndrome de l’imposteur, la procrastination. Comme on sera pas assez bien, jamais, alors j’y vais pas, je me sens paralysée, je mets en place tout un système d’évitement. Je traiterai le sujet de la peur dans un prochain post, qui j’espère vous apportera un plus dans votre cheminement.

Ce n’est pas non plus l’assurance de gagner, juste de se lancer déjà, faire l’exercice sans y mettre un enjeux de fou derrière. 

C’est plus drôle, ça donne de meilleurs résultats quand on « s’en fiche un peu » mais qu’on incarne un rôle de battante ! pour voir. => vous mettez le costume, jouez le rôle (sans pour autant changer votre nature profonde, hien !)

Le must est de bien identifier ce que veut votre interlocuteur, votre chef.

Qu’est-ce qu’il voudrait acheter chez vous ? Quels sont ses intérêts, se dont il a besoin, ses préoccupations auxquels vous pourriez répondre ? repérez les mots qui reviennent souvent dans ses phrases, cela indique souvent le besoin de l’interlocuteur.

Exprimez alors ce que vous devez avec ses expressions à lui, ou de même types pour qu’il se sente parfaitement compris dans son besoin et le rassurer.

Laissez du temps au temps

Laissez la nouvelle moi prendre place petit à petit, on y va crescendo à faire des demandes, à oser dire non, etc.

Bye, bye ce syndrome de l’imposteur, maintenant on joue au même niveau que les hommes et on prend notre place.

Vous allez découvrir de grands potentiels en vous, foncez !

Pour aller plus loin l’article ci-dessous en parle aussi

Syndrome de l’imposteur, c’est quoi ? en souffrez-vous ? passez le test =>>